Métiers de Toulouse

Rue Sesquières

Histoire du lieu — À la fin du Moyen Âge, au milieu du xve siècle, cette ruelle portait le nom de rue des Brassiers ː ces brassiers [archive] étaient les paysans qui louaient leurs bras pour travailler. Au milieu du siècle suivant, son nom change pour celui de rue des Bordes, dont le nom désigne une petite métairie [archive]. La rue ne prit le nom de Lasesquières ou la Sesquières qu'au cours du xviiie siècle. Il ne faut cependant pas la confondre avec d'autres rues toulousaines qui portèrent jusqu'au xviie siècle un nom similaire ː la rue Sesquières-Vieilles, devenue la rue du Coq-d'Inde, et la rue Sesquières-Neuve, nom que partagèrent la rue Maletache et la rue des Quatre-Billards.

Le nom de la rue lui vient d'une importante famille toulousaine qui y possédait un hôtel particulier (actuels no 14 et 16), qui avait cependant son entrée principale rue des Coffres (actuel no 9), les Tolosany de Lasesquières. On peut citer, parmi les membres éminents de cette famille, Guillaume Tolosany, seigneur de Lasesquières, docteur et avocat, capitoul en 1630-1631 ; Philippe Tolosany de Lasesquières, capitoul en 1645-1646 ; Olivier de Tolosany, capitoul en 1653-1654 et chef du consistoire en 1662-1663 ; Antoine de Tolosany, capitoul en 1656-1657.

Histoire du métier — Au Moyen Âge, il y avait deux catégories de paysans : les serfs, qui sont au service du seigneur de génération en génération et qui peuvent difficilement devenir libres, et les vilains, qui sont libres.

Les paysans, qu'ils soient serfs ou tenanciers, paient un loyer en argent ou en nature et ils doivent travailler dans la réserve du seigneur plusieurs jours par semaine. En outre, ils accomplissent des corvées : entretien des chemins et des canaux, charrois, etc. Ils doivent aussi toutes sortes de redevances comme les banalités. Ils doivent payer la dîme à l'église et le tonlieu.Les paysans, qu'ils soient serfs ou tenanciers, paient un loyer en argent ou en nature et ils doivent travailler dans la réserve du seigneur plusieurs jours par semaine. En outre, ils accomplissent des corvées : entretien des chemins et des canaux, charrois, etc. Ils doivent aussi toutes sortes de redevances comme les banalités. Ils doivent payer la dîme à l'église et le tonlieu.

Métiers de Toulouse

Rue des Couteliers

Histoire du lieu — À la fin du Moyen Âge, au milieu du xve siècle, cette ruelle portait le nom de rue des Brassiers ː ces brassiers [archive] étaient les paysans qui louaient leurs bras pour travailler. Au milieu du siècle suivant, son nom change pour celui de rue des Bordes, dont le nom désigne une petite métairie [archive]. La rue ne prit le nom de Lasesquières ou la Sesquières qu'au cours du xviiie siècle. Il ne faut cependant pas la confondre avec d'autres rues toulousaines qui portèrent jusqu'au xviie siècle un nom similaire ː la rue Sesquières-Vieilles, devenue la rue du Coq-d'Inde, et la rue Sesquières-Neuve, nom que partagèrent la rue Maletache et la rue des Quatre-Billards.

Le nom de la rue lui vient d'une importante famille toulousaine qui y possédait un hôtel particulier (actuels no 14 et 16), qui avait cependant son entrée principale rue des Coffres (actuel no 9), les Tolosany de Lasesquières. On peut citer, parmi les membres éminents de cette famille, Guillaume Tolosany, seigneur de Lasesquières, docteur et avocat, capitoul en 1630-1631 ; Philippe Tolosany de Lasesquières, capitoul en 1645-1646 ; Olivier de Tolosany, capitoul en 1653-1654 et chef du consistoire en 1662-1663 ; Antoine de Tolosany, capitoul en 1656-1657.

Histoire du métier — Au Moyen Âge, il y avait deux catégories de paysans : les serfs, qui sont au service du seigneur de génération en génération et qui peuvent difficilement devenir libres, et les vilains, qui sont libres.

Les paysans, qu'ils soient serfs ou tenanciers, paient un loyer en argent ou en nature et ils doivent travailler dans la réserve du seigneur plusieurs jours par semaine. En outre, ils accomplissent des corvées : entretien des chemins et des canaux, charrois, etc. Ils doivent aussi toutes sortes de redevances comme les banalités. Ils doivent payer la dîme à l'église et le tonlieu.Les paysans, qu'ils soient serfs ou tenanciers, paient un loyer en argent ou en nature et ils doivent travailler dans la réserve du seigneur plusieurs jours par semaine. En outre, ils accomplissent des corvées : entretien des chemins et des canaux, charrois, etc. Ils doivent aussi toutes sortes de redevances comme les banalités. Ils doivent payer la dîme à l'église et le tonlieu.