Métiers de Toulouse

Rue Pargaminières

Histoire du lieu — La rue Pargaminières (en occitan : carrièra Pargaminièras) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle se trouve à la limite entre le quartier Capitole, au sud, et le quartier Arnaud-Bernard, au nord, tous deux dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.

Le nom de la rue Pargaminières lui vient des parcheminiers (pargaminièrs en occitan) qui l'habitaient au Moyen Âge. Ces artisans produisaient et vendaient le parchemin (pargamina en occitan) utilisé pour l’écriture, mais aussi pour la reliure des livres ou la fabrication d’instruments de musique. Ils utilisaient les peaux d'animaux, principalement chevreau, mouton ou veau. La rue Pargaminières se trouvait effectivement à proximité du quartier universitaire, ainsi que des principales institutions monastiques toulousaines.

Histoire du métier — Dès les origines les bouchers ont été des commerçants influents. Au Moyen Âge, les corporations de bouchers de Paris ou Limoges sont très riches et puissantes. Sous l'ancien régime, les membres de la corporation des bouchers (appelés mangons ou mascliers) se distinguent des écuyers-trancheurs (véritables artistes de la découpe de la viande), des cabarteurs, hôteliers et rôtisseurs, qui tiennent des maisons où se cuisent à la broche viandes, volailles et gibiers mais ne peuvent tuer les bêtes, ce règlement permettant d'empêcher la vente de viandes malsaines, dont la cuisson aurait atténué ou caché les défauts. C'est au xive siècle que le charcutier prend toute son importance quand la profession des "cuisiniers-oyers" est coupée en deux, d'une part les rôtisseurs, d'autre part les vendeurs de viande cuite, c'est-à dire les charcutiers dont la corporation est reconnue par édit royal en 1476. Mais les charcutiers sont obligés de se fournir de chair crue chez les bouchers. Ce n'est qu'en 1513 que les charcutiers obtiennent définitivement l'autorisation de s'approvisionner directement.

Métiers de Toulouse

Rue Pargaminières

Histoire du lieu — La rue Pargaminières (en occitan : carrièra Pargaminièras) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle se trouve à la limite entre le quartier Capitole, au sud, et le quartier Arnaud-Bernard, au nord, tous deux dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.

Le nom de la rue Pargaminières lui vient des parcheminiers (pargaminièrs en occitan) qui l'habitaient au Moyen Âge. Ces artisans produisaient et vendaient le parchemin (pargamina en occitan) utilisé pour l’écriture, mais aussi pour la reliure des livres ou la fabrication d’instruments de musique. Ils utilisaient les peaux d'animaux, principalement chevreau, mouton ou veau. La rue Pargaminières se trouvait effectivement à proximité du quartier universitaire, ainsi que des principales institutions monastiques toulousaines.

Histoire du métier — Dès les origines les bouchers ont été des commerçants influents. Au Moyen Âge, les corporations de bouchers de Paris ou Limoges sont très riches et puissantes. Sous l'ancien régime, les membres de la corporation des bouchers (appelés mangons ou mascliers) se distinguent des écuyers-trancheurs (véritables artistes de la découpe de la viande), des cabarteurs, hôteliers et rôtisseurs, qui tiennent des maisons où se cuisent à la broche viandes, volailles et gibiers mais ne peuvent tuer les bêtes, ce règlement permettant d'empêcher la vente de viandes malsaines, dont la cuisson aurait atténué ou caché les défauts. C'est au xive siècle que le charcutier prend toute son importance quand la profession des "cuisiniers-oyers" est coupée en deux, d'une part les rôtisseurs, d'autre part les vendeurs de viande cuite, c'est-à dire les charcutiers dont la corporation est reconnue par édit royal en 1476. Mais les charcutiers sont obligés de se fournir de chair crue chez les bouchers. Ce n'est qu'en 1513 que les charcutiers obtiennent définitivement l'autorisation de s'approvisionner directement.