Timothy John Berners-Lee est né le 8 juin 1955 à Londres. Il étudie la physique à l'Université d'Oxford de 1973 à 1976 et travaille un an et demi au CERNCentre Européen pour la
Recherche Nucléaire à
Genève à partir de 1980, dont six mois comme ingénieur logiciel.

En 1984, il en devient membre et travaille sur les systèmes distribués en temps réel, destinés à l'acquisition de données scientifiques et au contrôle des systèmes. En 1989, il propose alors un projet hypertexte global, qui sera connu par la suite sous le nom de World Wide Web.

De 1991 à 1993, Tim Berners-Lee poursuit son travail sur la conception du WebTim Berners-Lee avec Nicola Pellow, l'auteure du premier
navigateur textuel(en ligne de commande) pour le World
Wide Web en 1992
et coordonne le retour d'informations des utilisateurs sur Internet.

En 1994 il rejoint le LCSLaboratory for Computer
Science du MITMassachusetts Institute
of Technology
en tant que Directeur du W3 Consortium qui coordonne le développement mondial du World Wide Web au moyen d'équipes présentes au MIT et à l'INRIAInstitut national de
recherche dédié aux
sciences du numérique
. Il préside aujourd'hui le World Wide Web Consortium (W3C).

Sources : la page Wikipedia de Tim Berners Lee et le documentaire ForEveryone.Net réalisé par Jessica Yu en 2016.

Le chercheur britannique Tim Berners-Lee a inventé le World Wide Web en 1989, lorsqu’il travaillait au CERN. Le 12 mars 1989, il dépose sur le bureau de son chef de service, Mike Sendall, un topo de quelques pages intitulé Gestion de l’information : une proposition. Il y décrit sommairement les moyens de consulter directement l’énorme base de données du CERN, le laboratoire de physique nucléaire européen, stockée sur plusieurs ordinateurs, en allant chercher à son gré, grâce à des liens hypertextes, toute l’information disponible.

À l’origine, le projet, baptisé «World Wide Web», a donc été conçu et développé pour que des scientifiques travaillant dans des universités et instituts du monde entier puissent s'échanger des informations instantanément. La première page WEB a été créée sur l'ordinateur The NeXTMars 2009, Tim Berners Lee, Robert Cailliau et
l’ordinateur the NeXT sur lequel a été conçu la première
page web en 1989
en 1989. Le premier site Web créé au CERN, et dans le monde, était destiné au projet World Wide Web lui-même. Il était hébergé sur l’ordinateur NeXT de Tim Berners-Lee. En 2013, le CERN a entrepris de remettre en service ce premier site Web : info.cern.ch.

Il est rejoint en 1990 par Robert Caillau, un ingénieur belge, et quelques autres membres du CERN pour développer ensemble les trois technologies principales qui constituent le Web : les adresses web (URL), l'Hypertext Transfer Protocol (HTTP) et l'Hypertext Markup Language (HTML). Le 30 avril 1993, le CERN a mis le principe du World Wide Web dans le domaine public. Puis il a émis une version suivante de l’application sous licence libre, une façon plus sûre de maximiser sa diffusion. Ce faisant, il a permis à la Toile de se tisser.

En savoir plus grâce à l'article "Comment Tim Berners-Lee a inventé le Web, il y a pile trente ans"publié par Télérama et écrit par Isabelle Mayault le 13 mars 2019.

Tim Berners Lee invente le langage de balisage (HyperText Markup Language), abrégé HTML, qui est une des trois inventions qui composent celle du Word Wide Web. Il est un langage de balisage utilisé pour la création de pages web, en amenant des contenus conformes à son accessibilité et en optimisant l’interopérabilité des documents. HTML n’est pas conçu pour spécifier l’apparence visuelle des documents, il est plutôt conçu pour donner du sens aux différentes parties du texte. Les premiers éléments de ce langage amenés par Tim Berners Lee comprennent le titre du document, les hyperliens, la structuration du texte en titres, sous-titres, listes ou texte brut, et un mécanisme rudimentaire de recherche par index. La description de HTML est alors assez informelle et principalement définie par le support des divers navigateurs web contemporains. Le langage HTML est développé au fil du temps grâce à des apports de différents navigateurs comme Netscape Navigator ou des projets de développement pris en charge notamment par le World Wide Web Consortium.

Sources : la page wikipédia de l'HyperText Markup langage et la vidéo et l'article disponibles sur france culture.

L'HyperText Transfer Protocol abrégé HTTP est le protocole de communication développé par Tim Berners Lee et son équipe afin de transférer des domaines sur internet, notamment les pages Web codées en html, entre un navigateur et un serveur web. La version actuelle permet désormais de transférer des messages avec des en-têtes décrivant le contenu du message. Les clients HTTP les plus connus sont les navigateurs Web permettant à un utilisateur d'accéder à un serveur contenant les données. Il existe aussi des systèmes pour récupérer automatiquement le contenu d'un site tel que les aspirateurs de site Web ou les robots d'indexation.

Sources : la page wikipédia de l'HyyperText Transfer Protocol et celle de Comment ça marche.

L’adresse web est considérée comme la plus fondamentale des trois inventions qui composent le Web. Elles permettent d’identifier une ressource du world wide web (document HTML, image, pages, sites, son...) selon les protocoles internet http et https. Le grand public les connait sous forme d’un libellé de quelques caractères commençant le plus souvent par « www », mais dans le langage technique on parle d’URL (initiales de l’anglais Uniform Resource Locator). Ce sont donc des identifiants uniques d’accès à une adresse, créées pour pouvoir indiquer aux navigateurs web comment accéder à toutes les ressources d'Internet.

Pour en savoir plus, on peut acceder aux pages wikipédia suivantes : : L'adresse web page wikipédia de l'HyyperText Transfer Protocol et celle de Comment ça marche.

Le 12 mars 2017 a marqué le 28e anniversaire du World Wide Web. Son inventeur, Tim Berners-Lee, en a profité pour publier une tribune sur l’évolution du Web et sur les précautions nécessaires pour “s'assurer qu’il réponde à sa vision première d’une plateforme qui serve un objectif égalisateur et bénéficie à l’humanité toute entière”.

«Il y a 28 ans aujourd’hui, je présentais mon projet initial pour le World Wide Web. J’avais imaginé le Web comme une plateforme ouverte qui permettrait à quiconque, partout, de partager des informations, d’accéder à des opportunités et de collaborer par-delà les frontières géographiques et culturelles. Sous bien des aspects, le Web a répondu à cette vision, mais la bataille pour le garder ouvert est sans trêve. Cependant, au cours des douze derniers mois, trois nouvelles tendances ont été une source d’inquiétude croissante pour moi. À mon sens, nous devons les confronter pour que le Web puisse atteindre son véritable potentiel, celui d’un outil au service de l’humanité toute entière.»

Tim Berners Lee

Dans cette tribune Tim Berners Lee présente trois problèmes, qui sont les suivants :

-Nous avons perdu le contrôle de nos données personnelles

-Il est trop facile de répandre la désinformation sur le Web

-La publicité politique en ligne doit être transparente et comprise

Cette tribune est traduite en français par Télérama. L'originale est disponible sur le site de la Web Foundation , en licence Creative Commons.

Le 12 mars 1989, l’informaticien Tim Berners-Lee propose un topo nommé «Gestion de l’information : une proposition». Il y décrit sommairement les moyens de consulter directement l’énorme base de données du CERN, le laboratoire de physique nucléaire européen, stockée sur plusieurs ordinateurs, en allant chercher à son gré, grâce à des liens hypertextes, toute l’information disponible.

Trente ans après sa création, que reste-t-il des rêves du Web interactif, en route, croyait-on, vers une société d’échanges amicaux et de partage du savoir ? Avec la montée en puissance de géants informatiques défiant les Etats et l’arrivée d’un «capitalisme de plate-forme» (Uber, Airbnb) très peu social, après les dérapages haineux des innombrables cafés du commerce en ligne du «village global» et le déferlement des fausses nouvelles par le biais des réseaux sociaux, sans oublier l’espionnage des activités numériques des internautes par la NSA – l’agence américaine nationale de la sécurité – révélé par Edward Snowden entre 2013 et 2015, une lourde interrogation monte : l’utopie originelle a-t-elle mal tourné ?

Ce ne serait pas la première fois qu’une extraordinaire technologie, de masse, assouvissant un grand rêve humain, se retourne contre la société qui l’a adorée. Voyez la voiture individuelle, le cœur de notre fameuse «civilisation de l’automobile». Le penseur écologiste Ivan Illich (1926-2002) la décrit comme une industrie finalement « contre-productive ».Son « monopole radical », qui a façonné l’urbanisme mondial, l’économie, les dépenses énergétiques, a fini par devenir nocif pour la planète. D’instrument de libération, elle est devenue objet d’aliénation et de pollution. sous licence libre, une façon plus sûre de maximiser sa diffusion. Ce faisant, il a permis à la Toile de se tisser.

Article Les 30 ans du Web : de l'utopie à un capitalisme de surveillance publié par le Monde le 14 février 2019 à 18h40 - Mis à jour le 15 février 2019 à 07h12

François Fluckiger, ingénieur informatique qui a succédé à Tim Berners-Lee dans l’équipe au Cern chargé du développement technique du Web (AFP, Genève Suisse, 2019)

Tim Berners-Lee est un expert mondial, non pas dans un mais dans deux domaines ; c'est un expert mondial de la structure des documents et c'est pourquoi il a inventé la technologie HTML qui est la technologie des pages web, et puis c'est également un expert mondial des réseaux de télécommunication, et c'est pourquoi il a inventé la technologie qui permet d'échanger les pages web qu'on appelle http. Les deux - HTML et HTTP - marchent parfaitement ensemble et c'est parce qu'ils viennent tous les deux du même cerveau.