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LES 20 HAUTS LIEUX
DE LA RESISTANCE
TOULOUSAINE

LA MAISON DE LA MUTUALITÉ
3 rue de Metz

Le deuxième étage de cet immeuble de la “Maison de la Mutualité” était mis à la disposition du Comité d’action socialiste, dirigé par le professeur de lettres Raymond Naves. Léon Achiary y avait des bureaux en tant que trésorier. La “Centrale” ainsi que l’avaient baptisée les résistants, servait de poste de commandement clandestin, de lieu de stockage des tracts et des journaux de la Résistance avant répartition dans les différents départements. La “Centrale” abritait les réunions et les rencontres clandestines du réseau de renseignement Brutus, en contact direct avec Londres. Les rendez-vous étaient régulés par Léon Achiary “comme chez le dentiste”. Les résistants passaient prendre les journaux, principalement Le Populaire du Sud-Ouest mais aussi ceux des autres mouvements comme Combat et Libération-Sud, pour les diffuser à travers leurs réseaux. D’autres résistants venaient préparer les actions d’évasion et transmettre les informations. Mais à l’automne 1943, à la suite de dénonciations, les bureaux de la Mutualité sont perquisitionnés par la Gestapo. Léon Achiary échappe de peu à l’arrestation, rejoint Paris avec son épouse, Henriette. Cette dernière est arrêtée par la Gestapo parisienne en juillet 1944. Personne n’a jamais su ce qu’elle était devenue.