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LES 20 HAUTS LIEUX
DE LA RESISTANCE
TOULOUSAINE

LA FACULTÉ DE MÉDECINE
Allées Jules-Guesde

Les intellectuels honnis par le régime de Vichy ont joué un rôle essentiel à Toulouse. Professeurs de médecine, de philosophie, de lettres, de droit, les intellectuels se sont impliqués dans le combat clandestin contre les lois iniques du régime de Vichy et contre l’occupant. De la faculté de lettres à celle de médecine, auprès de leurs étudiants, avec eux, ils ont participé à la Résistance.La faculté de médecine a également été témoin du courage de ces enseignants, comme le professeur Camille Soula, engagé dès la guerre d’Espagne dans le secours et l’entraide aux réfugiés, dans la recherche de faux papiers pour les Juifs traqués, les résistants dénoncés ou les prisonniers évadés. De nombreux docteurs comme Louis Bugnard, Joseph Ducuing, Roger Mazelier ou Maurice Dide se sont également engagés dans les rangs de la Résistance, notamment dans les services santé des maquis. Sans oublier tous les intellectuels réfugiés à Toulouse, tels Jean Cassou ou Vladimir Jankélévitch, qui ont poursuivi ici leur engagement. Impliqués dans des mouvements et des réseaux, participant à la rédaction de journaux clandestins ou engagés dans le combat de terrain au sein des groupes armés, ils ont donné cette connotation particulière à la Résistance toulousaine.Boris Frenkel, étudiant en médecine, avait rejoint les rangs de la 35e brigade FTP-MOI. Après de nombreuses actions contre des miliciens et des opérations contre les Allemands, il fut arrêté en août 1943. Livré aux nazis par la justice française, il fut déporté et mourut à Mauthausen en mars 1945.