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LES 20 HAUTS LIEUX
DE LA RESISTANCE
TOULOUSAINE

DERNIÈRES RÉUNIONS CLANDESTINES
25 rue du printemps et 21 rue d'orléans

Au 25 rue du Printemps, l’État-major FFI (qui réunit depuis mai 1944 les forces de l’Armée secrète, des FTPF et de l’ORA), sous les ordres du jeune colonel Serge Ravanel, se réunit le 15 août 1944, jour du débarquement allié en Provence. L’heure de l’insurrection libératrice tant attendue est venue, et l’ordre est donné à l’ensemble des maquis de converger sur Toulouse le 20 août. Les premiers départs des troupes allemandes dans la soirée du 17 août et la crainte de la politique de la terre brûlée précipitent les combats. Le 19 août, les combattants FFI, aidés par les guérilleros espagnols, sont en place pour faire face aux convois allemands. Des combats éclatent autour des ponts toulousains et barrent la route aux Allemands qui cherchent à rejoindre Carcassonne.Dans la nuit du 19 au 20 août, une dernière réunion clandestine est organisée au 21 rue d’Orléans. Les autorités civiles, réunies au sein du Comité départemental de Libération présidé par Albert Carovis, chef du maquis de l’Armée secrète de Grenade, décident de l’organisation des pouvoirs et du retour de la légalité républicaine. Jean Cassou, nommé Commissaire de la République, quitte la réunion pour prendre ses fonctions. Son véhicule est intercepté par une sentinelle allemande qui tue son chauffeur et son camarade Lucien Cassagne. Jean Cassou est laissé pour mort. C’est Pierre Bertaux qui est désigné pour le remplacer.Les idées nées dans la clandestinité, issues du programme du Conseil National de la Résistance, sont appliquées à Toulouse dès la Libération. Une série de réformes progressistes transforme la ville dans les domaines économique, social et militaire. Les libertés individuelles et collectives sont rétablies et renforcées.