it's a mad mad mad mad world
Un générique réalisé par Elaine & Saul Bass
Elaine Bass

Elaine Bass

Née à New York en 1927 au sein d’une famille hongroise immigrante.

À l’âge de 12 ans elle est acceptée au lycée de musique et de danse de New York mais abandonne pour poursuivre une carrière de chanteuse. À 18 ans elle commence à travailler dans l’industrie de la mode New Yorkaise et produira des dessins pour plusieurs maisons de mode.

Elaine Makutura devient en 1955 l’assistante de Saul Bass et deviendra en 1959 réalisatrice de films et designer principale des génériques sur lesquels ils travailleront. Elle a travaillé pendant 40 ans aux côtés de son mari, Saul Bass.

Malgré leur longue collaboration et les nombreuses interviews dans lesquelles ils utilisaient le pronom « nous », le nom d’Elaine ne sera pas autant reconnue que celui de son époux. Pourtant, Elaine dirigeait souvent des projets toute seule et participait de manière égale à son mari dans la production, l’écriture, la réalisation et le montage de leurs oeuvres.

Saul Bass

Né dans le Bronx en 1920 au sein d’une famille d’immigrants juifs venus de l’Europe de l’Est, il se passionne très tôt pour l’art et étudiera à temps partiel avec György Kepes, un artiste hongrois qui l’initia au mouvement Bauhaus. Il part à Hollywood dans les années 40 et travaille à la conception de publicités imprimées et d’affiches de film.
Otto Preminger lui demande de réaliser le générique de L’Homme au bras d’or qui le fera reconnaître comme le maître du genre.

Dès 1964 il réalise des courts-métrages dont plusieurs seront récompensés dans des festivals.

Saul Bass
« Tu sais, quand on demande quelle taille les jambes d’un homme doivent mesurer, on dit : suffisamment longue pour toucher le sol. Ces titres avaient besoin de jambes plus longues que les autres. »
animation explosions
animation planète avec yeux qui clignent

Stanley Kramer

Né à New York en 1913, Stanley Kramer est une réalisateur et producteur de cinéma américain. En 1960 il reçoit la première étoile du Walk of Fame en temps que réalisateur.

Producteur et réalisateur indépendant, il a attiré l’attention sur des problèmes sociaux d’actualité que la plupart des studios ont évité : le racisme, la guerre nucléaire, la cupidité, les causes et les effets du fascisme.

Steven Spielberg le décrit comme un visionnaire incroyablement talentueux et un des plus grands cinéastes ayant eu un fort impact sur la conscience du monde.

Stanley Kramer
planète avec Synopsis au milieu

It’s a mad, mad, mad, mad world (1963)

Durée 2h34
Film américain, comédie loufoque et aventure

Smiler Grogan, un cambrioleur tout juste sorti de prison, est accidenté sur une route californienne alors qu’il allait récupérer les 350 000 dollars qu’il avait cachés dans un parc. Avant de mourir, il confie son secret aux automobilistes qui se sont arrêtés pour lui porter secours. Une course s’engage alors pour retrouver le pactole du défunt.

photographies des acteurs principaux
« Mon idée de départ était qu’un générique pouvait mettre dans l’ambiance et souligner la trame narrative du film pour évoquer l’histoire de manière métaphorique. Je voyais le générique comme une façon de conditionner le public de façon à ce que, lorsque le film commence, il ait déjà un écho émotionnel chez les spectateurs. J’étais convaincu que le film commence vraiment dès la première image.»
balle qui rebondit

Générique du film

étoiles qui scintillent
étoiles qui scintillent
planète avec fin au milieu